La dénomination d’assurance vie recouvre aujourd’hui des opérations de capitalisation : l’assureur collecte de l’épargne avec mission de placer cette épargne pour en restituer le produit à l’échéance.
La souscription d’un contrat d’assurance vie permet de poursuivre 3 grands objectifs :
L’assurance vie est présentée par les assureurs et par les banques comme un outil de valorisation de votre épargne et de diversification du fait de son large choix de supports et de classes d’actifs. Vous pouvez investir dans des placements très sécuritaires (les fonds en euros par exemple) tout comme investir sur des marchés actions plus risqués.
L’assureur va donc placer votre épargne en bourse, le but étant que ce placement vous rapporte une plus-value.
Nous verrons plus loin que verser de l’argent dans une assurance vie présente un réel danger en cas de crises boursières comme nous l’avons connu en 2007-2008.
L’assurance vie est aussi un outil de protection de ses proches. Le capital décès est directement versé par l’assureur et permet de mettre rapidement à disposition de ses bénéficiaires un capital disponible avec une fiscalité successorale avantageuse.
Il est aussi possible de souscrire un contrat rente survie. Cette option permet de garantir à un handicapé le versement de prestations pour subvenir à ses besoins. En cas de décès du souscripteur, la personne handicapée désignée bénéficiaire du contrat percevra alors les prestations liées au contrat rente survie.
Autre option des contrats d’assurance vie : le nantissement (ou mise en garantie). Le souscripteur peut en effet nantir son contrat au profit d’un créancier en garantie du remboursement d’une dette. Pendant le temps de cette garantie, le contrat d’assurance vie continue à produire des intérêts.
Lors du décès de l'assuré, le capital garanti du contrat est versé aux bénéficiaires désignés préalablement par le souscripteur. L’assurance vie permet de privilégier des personnes tierces y compris des personnes sans droits successoraux ou de filiation avec le souscripteur. La clause bénéficiaire permet ainsi d'organiser nommément sa succession en privilégiant le(s) bénéficiaire(s) que le souscripteur aura choisi.
Les règles régissant le contrat d’assurance vie permet d’échapper aux contraintes du droit des successions : les sommes transmises au décès se font hors succession et sans tenir compte de la réserve successorale prévue par les articles 912 à 917 du Code civil.
L’assurance vie permet donc de transmettre une partie de son patrimoine à des personnes qui ne sont pas héritiers (notamment à un « amant » aux dépens d’un époux légitime) ou d’avantager un héritier par rapport aux autres.
Ainsi, peut-on accorder à la personne de son choix, sous réserve de quelques précautions, un avantage
dépassant la quotité disponible afin notamment :
La souscription d'un contrat au bénéfice du conjoint survivant permet à celui-ci :